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mon amie, ma soeur, une partie de moi
2 participants
Page 1 sur 1
mon amie, ma soeur, une partie de moi
SévR Lun 4 Avr 2011 - 14:05
Bonjour à toutes et à tous,
je me lance ... je ne savais pas si je devais le faire ... d'ailleurs je ne le sais toujours pas vraiment.
Retour de croisière Mars 2010, l'époux de ma meilleure amie me télèphone ... descente aux enfers... Que me dit-il ?
je ne dois pas bien comprendre ... mon amie, que j'appelerai ici Sende, a une SEP ...
je ne peux plus parler, je me sens étouffer, prise à la gorge, je craque ...
Mais pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
les mois passent, nous nous voyons régulièrement, nous en parlons avec Sende ... quand elle a envie ... toute la difficulté étant de lui faire sentir "OH OH je suis là, parle quand tu veux ..." mais également de ne pas la brusquer et ne pas lui en parler de peur de réveiller ce mal ... cette pensée sur le mal qui ne doit jamais la quitter ...
Comment dois-je faire ?
04/04/2011 ... nous revenons de WE ensemble, son mari, son fils, mon mari ... un super moment à 5 ! Sende me dit alors que le diagnostic de Devic est tombé il y a un mois ... elle m'en parle un peu, je l'écoute, je parle aussi mais avec l'impression de n'être d'aucun soutien !
Nous nous quittons dimanche soir, je ne lui montre rien de triste, mais au contraire, nous repartons en se jurant de refaire ce type de week-end (piscine, vélo, aquabalnéo) l'an prochain !
mais dans la voiture, c'est autre chose ... je m'écroule ... quelles affreuses pensées je peux avoir ! comment vais-je la retrouvrer la prochaine fois ... qu'a-t-elle dans la tête ? Pourquoi ce mal touche mon amie, ma soeur ...
j'ai l'impression de n'être d'aucun soutien !!!! Vous qui êtes également atteints par ce mal .. dîtes-moi comment je peux aider Sende ...
je me lance ... je ne savais pas si je devais le faire ... d'ailleurs je ne le sais toujours pas vraiment.
Retour de croisière Mars 2010, l'époux de ma meilleure amie me télèphone ... descente aux enfers... Que me dit-il ?
je ne dois pas bien comprendre ... mon amie, que j'appelerai ici Sende, a une SEP ...
je ne peux plus parler, je me sens étouffer, prise à la gorge, je craque ...
Mais pourquoi, pourquoi, pourquoi ?
les mois passent, nous nous voyons régulièrement, nous en parlons avec Sende ... quand elle a envie ... toute la difficulté étant de lui faire sentir "OH OH je suis là, parle quand tu veux ..." mais également de ne pas la brusquer et ne pas lui en parler de peur de réveiller ce mal ... cette pensée sur le mal qui ne doit jamais la quitter ...
Comment dois-je faire ?
04/04/2011 ... nous revenons de WE ensemble, son mari, son fils, mon mari ... un super moment à 5 ! Sende me dit alors que le diagnostic de Devic est tombé il y a un mois ... elle m'en parle un peu, je l'écoute, je parle aussi mais avec l'impression de n'être d'aucun soutien !
Nous nous quittons dimanche soir, je ne lui montre rien de triste, mais au contraire, nous repartons en se jurant de refaire ce type de week-end (piscine, vélo, aquabalnéo) l'an prochain !
mais dans la voiture, c'est autre chose ... je m'écroule ... quelles affreuses pensées je peux avoir ! comment vais-je la retrouvrer la prochaine fois ... qu'a-t-elle dans la tête ? Pourquoi ce mal touche mon amie, ma soeur ...
j'ai l'impression de n'être d'aucun soutien !!!! Vous qui êtes également atteints par ce mal .. dîtes-moi comment je peux aider Sende ...
SévR- Invité
Bonjour
fée des agrumes Lun 4 Avr 2011 - 18:34
Je suis très touchée par ta démarche d'autant que je sens un grand désarroi chez toi et surtout un sentiment d'impuissance, me trompe-je?
Que te dire?
Peut- être que le plus simple serait de simplement aller la voir et de lui dire ce que toi tu ressens: que tu es bouleversée par ce qui lui arrive, que tu t'inquiètes, que tu as peur, etc. Et puis lui demander ce que elle voudrait de ta part. Afin de ne pas se brusquer mutuellement, demander d'abord si elle est d'accord d'entendre ce que tu ressens, d'éventuellement choisir un moment entre vous pour se faire. Puis accepter sa réponse. Elle a besoin elle aussi de temps pour encaisser le coup, elle ne sait peut- être pas elle- même ce qu'il se passe en elle et ce qu'il adviendra avec cette nouvelle, ce diagnostic. C'est un cheminement à faire très loin d'être évident.
J'espère être claire, n'hésite pas à poser des questions, à me contacter; ce que je peux faire, je le ferai avec joie.
Que te dire?
Peut- être que le plus simple serait de simplement aller la voir et de lui dire ce que toi tu ressens: que tu es bouleversée par ce qui lui arrive, que tu t'inquiètes, que tu as peur, etc. Et puis lui demander ce que elle voudrait de ta part. Afin de ne pas se brusquer mutuellement, demander d'abord si elle est d'accord d'entendre ce que tu ressens, d'éventuellement choisir un moment entre vous pour se faire. Puis accepter sa réponse. Elle a besoin elle aussi de temps pour encaisser le coup, elle ne sait peut- être pas elle- même ce qu'il se passe en elle et ce qu'il adviendra avec cette nouvelle, ce diagnostic. C'est un cheminement à faire très loin d'être évident.
J'espère être claire, n'hésite pas à poser des questions, à me contacter; ce que je peux faire, je le ferai avec joie.
fée des agrumes- Admin
- Messages : 297
Date d'inscription : 14/06/2010
Age : 52
Localisation : A l'est, aux frontières -
ne change pas !
Angélique Lun 4 Avr 2011 - 19:07
bonsoir,
le plus simple est peut-être de rester toi-même. moi, je ne supporte pas les regards condescendants
ni la sollicitude à outrance. ni d'ailleurs qu'on me pense barrée à l'ouest parce que j'ai un moral d'acier et que j'estime que tout doit se vivre à 100%. je crains à ce sujet, que l'on n'ait guère le choix pour continuer. je veux que rien ne change. juste qu'on comprenne que je n'ai pas la pêche tout le temps. mon avis de "patiente" (je ne veux pas dire "malade") ne vaut que pour moi. les amis que j'ai envie encore de fréquenter sont ceux qui sont attentifs sans s'en rendre plus malades que moi !
le plus simple est peut-être de rester toi-même. moi, je ne supporte pas les regards condescendants
ni la sollicitude à outrance. ni d'ailleurs qu'on me pense barrée à l'ouest parce que j'ai un moral d'acier et que j'estime que tout doit se vivre à 100%. je crains à ce sujet, que l'on n'ait guère le choix pour continuer. je veux que rien ne change. juste qu'on comprenne que je n'ai pas la pêche tout le temps. mon avis de "patiente" (je ne veux pas dire "malade") ne vaut que pour moi. les amis que j'ai envie encore de fréquenter sont ceux qui sont attentifs sans s'en rendre plus malades que moi !
Angélique- Messages : 88
Date d'inscription : 16/06/2010
Age : 50
Localisation : à l'Ouest, en bords de Loire ou presque
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